La base aérienne de l’OTAN près de la ville afghane de Bagrâm, dans la province de Parwan, a été attaquée par cinq roquettes, a rapporté sur Twitter la mission de l’OTAN en Afghanistan. «Il n’y a aucun victime ou blessé à déplorer. Nos partenaires, les Forces de sécurité nationale d’Afghanistan, enquêtent sur l’incident», indique le rapport. Selon l’agence Reuters, le groupe terroriste État islamique, interdit en Russie, a revendiqué l’attaque.
Les rebelles houthis ont attaqué à la roquette les villes yéménites de Marib et Hodeida, a fait savoir le ministre de l’Information du pays, Mouammar al-Iryani. Les Houthis ont également tenté de reprendre le contrôle d’un camp militaire dans la province d’Al-Jouf. Le ministre a lié ces actions à l’annonce de l’alliance arabe sur un cessez-le-feu de deux semaines au Yémen, a rapporté le journal saoudien Al Riyadh. Ce régime avait été introduit pour lutter contre le coronavirus à la suite de l’initiative de l’ONU. Il est entré en vigueur jeudi midi et peut être prolongé, a annoncé le porte-parole du commandement de la coalition, le colonel Turki al-Maliki, rapporte la chaîne de télévision Al Arabiya.
Le ministère russe de la Défense a fait savoir que les médecins militaires russes, après avoir effectué la désinfection au centre médical Dragisha Mishovich de Belgrade, ont commencé à recevoir des patients suspects d’infection à coronavirus. Il est rapporté que les médecins russes ont principalement étudié l’organisation du processus de traitement, se sont familiarisés avec l’équipement de diagnostic et les spécificités du travail de leurs collègues serbes. En outre, des équipes médicales et infirmières russes ont été expédiés pour évaluer la situation épidémiologique dans d’autres villes serbes, où elles conseilleront «des collègues serbes sur l’organisation des mesures de quarantaine et de désinfection et partageront leur expérience dans le traitement des maladies hautement pathogènes», a par ailleurs indiqué le ministère.
Dans le cadre de la mise en oeuvre du nouvel accord OPEP dans la période comprise entre le mois de mai et la fin de juin, la Russie et l’Arabie saoudite ne devront pas produire plus de 8.5 millions de barils de pétrole par jour, indique le communiqué final des pays de l’alliance suite aux résultats de la dernière réunion, rapporte RIA Novosti. Selon ce communiqué, l’OPEP a accepté de réduire la production de pétrole en trois étapes par rapport au niveau d’octobre 2018.
Lors d’une ligne directe avec les membres d’équipage de la Station spatiale internationale (ISS), Vladimir Poutine a dit envisager de nouveaux pourparlers avec des partenaires étrangers sur les questions pétrolières et la propagation du coronavirus. À titre d’exemple réussi de coopération internationale, il a évoqué l’interaction russo-américaine dans l’industrie spatiale. «Ce n’est qu’hier, que nous avons discuté avec le Président américain de ces problèmes, nous aurons encore des discussions à ce sujet», a déclaré Vladimir Poutine.
Le porte-parole de la Commission européenne, Peter Stano, a déclaré lors d’un briefing vidéo à Bruxelles que les dirigeants de l’UE ne voient aucun problème à maintenir les sanctions contre la Russie dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Selon Stano, les sanctions «ne compromettent pas la capacité de la Russie à combattre le coronavirus».